mercredi 6 mai 2015

Recettes de base - Comparatif Fait maison / Grande surface

 Depuis longtemps, j'essaye de privilégier le fait maison pour notre alimentation. Convaincue que cela est meilleur pour notre santé, je suis également persuadée que le fait maison est aussi meilleur pour le porte-feuille.

A titre d'exemples, je voulais aujourd'hui vous faire partager deux recettes que j'affectionne particulièrement pour les enfants et nous-même.
Parmi les produits faits-maison que je réalise le plus il y a  : de la compote de fruits, des yaourts, les pâtes brisées, les pâtes sablées ou pâtes à pizza, coulis de tomates, et depuis peu les brioches, petits pains etc.

Yaourts : 
J' ai la yaourtière multidélices qui m'a été offerte. L'avantage est qu'on peut non seulement y faire des yaourts mais aussi  toute sorte de desserts lactés délicieux.
Je fais en général 2 tournées de yaourts nature et une de yaourt  "fantaisie" : crème au chocolat, vanille etc par semaine.
Pour 12 yaourts, j'utilise 1.5 L de lait entier et 1 yaourt au lait entier.
En ce moment je n'ai pas de yaourt dans notre Ruche Qui Dit Oui, alors je les prends en grande surface, ceux dans les pots en verre.

--> prix de revient de 12 yaourts :  0.33€ de lait entier + 1.43€ de yaourt = 1.76€ les 12 yaourts.
A titre indicatif :     12 yaourts d'une grande marque  : 1.92€ les 12/
                               12 yaourts d'une marque distributeur : 1.55€ les 12.


En faisant ses yaourts maison on est donc très largement dans une tranche de prix raisonnable.

Pains grillés suédois :
Je fais la recette du blog Chef Nini qui est ultra-simple et délicieuse  !

La photo est très médiocre, mais je les ai trouvés tellement appétissants après la première cuisson, que je voulais vous les montrer ! 

En respectant les proportions, j'ai fait une quarantaine de pains suédois.
--> prix de revient de 45 pains suédois :  1.09€ les 45 pains suédois.
A titre indicatif :    une vingtaine de petits pains  d'une grande marque  : 1.11 € les  20

Il n'y a pas photo, vous ne trouvez pas ?
Ces petits pains se gardent parfaitement dans une boite en métal (pas de plastique !!!) hermétique.


Voilà juste deux petits exemples pour vous prouver que cuisiner maison c'est d'abord sain mais aussi économique !

lundi 4 mai 2015

Acheter en vrac...tellement simple !

IL y a quelques jours, une réunion de famille, et au détour d'une conversation, le tri et le recyclage viennent sur la table.
J'écoute les uns et les autres...Les uns se plaignent que les poubelles se remplissent trop vite...les autres se plaignent de la complexité du tri  ou au contraire applaudissent la proximité de containers à verre de leur domicile qui leur facilitent la vie.
Je lache tout à coup une "bombe" : pour réduire le volume de nos poubelles, rien de plus simple, il suffit de passer au vrac !
Qu'est-ce que je n'avais pas alors dit...

Ce fût toutefois assez révélateur d'entendre les arguments des uns et des autres et on se rend bien compte que l'immense majorité de la population n'est pas prête (et ne veut pas!)  à changer ses habitudes de consommation.

Je voulais ce matin partager avec vous quelques affirmations entendues et démontrer qu'elles sont fausses ou du moins erronées.

Affirmation n°1 :  je n'ai pas de magasin à proximité
J'ai fait une petite recherche et effectivement la répartition sur le territoire français des magasins proposant un rayon vrac, (principalement Bio pour la vente en vrac, même si de grandes enseignes s'y mettent de plus en plus) est très inégalitaire.
Je vais vous donner quelques exemples pour ma région, la région Rhône-Alpes.
On remarque par exemple que l'enseigne La Vie Claire, n'est pas très présent dans la Drôme ou la Haute-Savoie. On constate la même chose avec les deux autres plus grosses enseignes Bio : Biocoop et Satoriz. A Vienne par exemple il n'y a rien.
On peut donc concevoir que cet argument soit recevable de la part des consommateurs. Il faudrait enfin que ces enseignes (pour ne citer qu'elles mais d'autres le peuvent aussi) se développent dans toutes les zones d'une région afin démocratiser l'accès au vrac.
Après la question de la distance peut aussi être résolue facilement avec un minimum d'organisation. On va tous chez des amis, au travail, pratiquer son sport favori, etc  il serait quand même étonnant de ne pas passer à proximité d'une de ces boutiques lors de ces déplacements souvent réguliers. Il suffit juste de prendre 5 min pour le faire et un peu d'organisation, et ceci nous amène donc aux affirmations 2 et 3.

Affirmation n°2 : je n'ai pas le temps de courir les magasins après une journée de travail
Je conçois tout à fait qu'en sortant du travail on n'ait pas le temps de courir les magasins (bien que parfois on peut croiser ces personnes à 20h poussant un caddie dans les rayons d'une grande surface...) mais :
* certains enseignes bio proposent des drive et la possibilité d'acheter donc des produits en vrac sans passer un temps énorme dans les magasins.
* personne ne travaille 7j/7, on a tous un petit moment dans la semaine pour se ravitailler (on le fait bien avec les grandes surfaces !) . Pourquoi ne pas réorganiser ces moments là et rajouter (ou enlever puisque ce sera du temps en moins passé en grande surface) 10 min pour passer au magasin acheter ses produits en vrac ?

J'ai la chance de ne pas travailler le lundi et souvent, après avoir déposé mes enfants à l'école, je file faire un saut dans mon magasin pour remplir mes bocaux.Je profite ainsi d'un déplacement pour le rendre utile à d'autres choses.

A noter également qu'on ne perd pas de temps dans ces petites boutiques, car on va à l'essentiel, pas de superflu, pas de tentations inutiles et donc pas de perte de temps.

Affirmation n°3 : je n'ai pas le temps de gérer cela
On revient encore une fois à la question du temps. Cette course perpétuelle contre la montre est le fléau de notre génération. Et si on apprenait à se poser un peu ?
Je m'égare sur un autre débat...
Le temps pour gérer...Soit...Franchement cela ne nous prend pas plus de temps chez nous de gérer ce nouveau mode de consommation que l'ancien, formidable pourvoyeur de déchets immondes en tout genre.
Voici notre fonctionnement : dans ma voiture j'ai toujours deux sacs de courses (comme beaucoup depuis l'heureuse interdiction des sacs plastiques en caisse il y a quelques années). Dans l'un j'ai une dizaine de bocaux vides (achetés chez le géant Suédois pour un petit prix) de toutes tailles.
A la maison, on note quand on a fini un produit sur un tableau Dès qu'il manque 2-3 choses, je profite d'un trajet à l'école, d'une course autre à faire pour m'arrêter en route, faire le plein de mes bocaux.
Ça ne me prend pas plus de temps !!!!!!
Dès qu'un bocal est vide, il est lavé, séché et le premier qui prend la voiture le prend et le met dans le sac à courses dans le coffre.
Je note sur chacun des bocaux au marqueur le poids vide, je remplis mon bocal, et je passe en caisse. Aucun sac plastique aucun déchet individuel. Et si vraiment il me manque un contenant, j'opte pour un sachet papier qui me servira à d'autres choses à la maison (transport des goûters des enfants, sac pour les sandwich etc).
Franchement vous trouvez cela compliqué vous ?

Nos achats épicerie pour la semaine  (pas de riz il nous en restait) : pâtes torsades, céréales au chocolat, céréales au miel, noix de cajou, pépites de chocolat, et biscuits chocolat/farine de riz.


Pour moi l'argument du temps et de la complexité à gérer n'est guère recevable. Nous le faisons avec deux enfants petits à la maison, alors je pense sincèrement que c'est à la porté de tout le monde.

Et puis c'est joli non ?


Affirmation n°4 :  je n'ai pas les moyens d'acheter du vrac.Non le vrac ne coûte pas plus cher. Acheter bio peut éventuellement être un peu plus chers que des produits lambads,  on est d'accord mais cela reste très raisonnable. Après tout la qualité n'a-t-elle pas de prix ?
Comparons ce qui est comparable...
J'achète en vrac mon kilo de riz de mémoire (je vous ferai prochainement un article avec ticket de caisse à l'appui) 2.35€ le kilo.
Un kilo de riz emballé bio en grande surface coûte 5.52€/kg.
La marque Uncle Ben's est en moyenne à 3,30€ le kilo. Qui est le moins cher ?

Les exemples ne manquent pas, je tacherai de vous les noter dans un prochain article.

La question qui revient aussi souvent est : "Mais tu achètes quoi en vrac ?" : du riz, des pâtes (coquillettes et torsades), de la semoule, des lentilles, des céréales pour les petits déjeuners, des pépites de chocolat, du sucre, de la farine. Autant dire de quoi tenir un bon moment au rayon épicerie...

Sans compter que faire ses courses dans un petit commerce a un avantage non négligeable en ces temps de crise :  éviter la tentation. Moins de choix = moins de tentations = moins d'argent gaspillé.
Notre porte-feuille est content et nous aussi !


Voilà quelques arguments à contre-courant de ce que j'entends régulièrement. Je suis triste  de constater que réduire son volume de déchets n'intéresse encore pas grand monde, et que beaucoup se réfugient derrière des excuses formatées.
Nous même il y a encore peu de temps, ne connaissions encore que peu ce mode de consommation, mais je vous le garantis, l'essayer c'est l'adopter !

lundi 16 mars 2015

Bio vs local...les choix de Gourmandine

Parmi les changements récents dans notre façon de cuisiner et de vivre au quotidien, il y en a un de taille qui nous satisfait pleinement : nous sommes devenus à 80% locavores.
Un terme peut-être inconnu par certains bien que maintenant très en "vogue". Est locavore toute personne  qui consomme des aliments produits dans un rayon de 0 à 100 km de son domicile.

Depuis longtemps déjà, nous faisions très attention à la provenance de nos aliments : nous avions rejoint une AMAP (j'y reviendrai plus tard), et nous n'achetons la plupart du temps que des aliments produits en France. Mais cela ne nous suffisait plus.

Nous avons la chance d'habiter dans une région très très riche en producteurs divers et variés, et je pense que cela nous a beaucoup aidé dans notre "conversion".
Nous avions envie de "court-circuiter" le circuit de la grande distribution.
Je suis personnellement arrivée à un point où voir des linéaires remplis de victuailles et de produits industriels, constater l'ampleur du gaspillage en matière d'emballage (ce sera l'objet d'un autre article si cela vous intéresse) me donnait la nausée. Il fallait donc trouver une autre alternative, se fournir au marché étant impossible pour nous étant donné notre activité professionnelle et les jours de marché du coin.

Pourquoi alors avoir fait le choix du local plutôt que du "bio" ? 

Premièrement parce que je suis convaincue que les produits qui n'ont pas subi de longs trajets en camion et/ou chambre froide sont bien meilleurs d'un point de vue gustatif et nutritionnel.
On trouve parfois dans les supermarchés ou rayons bio, des beaux produits estampillés "bio" mais quand on regarde la provenance : Chili, Inde, Pérou etc et bien cela ne me convenait pas...Quelle est la logique et l'intérêt de se nourrir "bio" si notre produit a fait le tour de la planète pour nous parvenir ????

Deuxièmement, le coût. Je m'attends à attirer les foudres de certains mais oui le bio coûte plus cher.
Quand on est une famille de 4 personnes, le budget tout bio est trop difficile à tenir.
Le local, du fait de sa proximité, même s'il reste un peu supérieur en prix à l'industriel (mais la qualité ne nécessite-t-elle pas un peu de concessions ? ), reste très très abordable. Je vous donnerai quelques exemples un peu plus loin.

Troisièment, l'idée de faire vivre un agriculteur du coin, local, me plait. J'ai une admiration pour le monde agricole (dois-je dire que j'ai un Baccalauréat Agronomie ?), et je trouve vraiment que consommer différemment et se fournir en direct leur permet de survivre.
Et puis c'est vraiment très agréable de visiter une ferme, un atelier de production, de discuter, d'échanger avec des gens qui ont le coeur sur la main, qui aiment leurs produits et leur terroir.

Enfin, à titre personnel, je ne suis pas convaincue par la certification bio et ses garanties. Je ne rentrerai pas dans le débat ici mais c'est une réflexion à laquelle je m'attache beaucoup.

Voilà en quelques mots le pourquoi.
Maintenant voici comment nous nous y sommes pris.
Nous avions rejoint une AMAP en arrivant ici. Très rapidement, le côté récurrent (toutes les semaines les mêmes produits en fonction du contrat qu'on a choisi) des produits sur 3-4 mois nous a pesé.
Quelques différents avec un producteur de légumes peu scrupuleux (15€ un panier de légumes initialement prévu de 4kg, et des paniers ne dépassant jamais plus de 2kg au final...entre autres !), des déceptions côté qualité, ont fait que nous avons délaissé ce système d'approvisionnement.
Sans compter que notre AMAP ne souhaitait pas travailler avec un producteur de charcuterie sous prétexte que son porc ne venait pas du coin, mais n'hésitait pas à faire venir des abricots de la Drôme toutes les semaines...Cette philosophie baba-rétro-écolo-quand-ça-m'arrange m'a totalement exaspérée.

Du coup nous avons trouvé (merci le bouche-à-oreille !) un principe qui nous convient plus : La Ruche Qui Dit Oui  : chaque semaine, une vente est ouverte, on choisit ses produits, on paye en ligne et on vient à la distribution récupérer ses produits.
Un système très peu contraignant (on commande quand on a envie), qui nous plait énormément !
A chaque distribution, deux ou trois producteurs sont présents, nous bavardons, nous échangeons sur les produits, donnons notre avis. C'est très convivial et c'est vraiment ce que nous recherchions en passant par le local.

Côté cuisine, je cuisine donc quasiment exclusivement des produits de la Ruche et d'autres producteurs locaux.
Nous faisons nos yaourts maison, j'essaye de plus en plus de faire des goûters maison à mes enfants.

Dans un prochain article, je vous exposerai comment je fais au mieux chaque jour pour lutter contre les emballages inutiles dans ma cuisine..



vendredi 6 mars 2015

Retour...

Bonjour à tous,

Voilà plus d'un an que je n'ai rien posté ici...N'allez pas croire que je n'ai pas cuisiné depuis un an, non, non ;-)

Depuis quelques jours, quelques semaines, je suis régulièrement touchée et émue de voir qu'on me parle de Gourmandine, qu'on m'encourage à reprendre...

Je suis très émue et flattée de lire ce soir tous ces commentaires dont je n'avais pas connaissance avant ce soir...Cela fait chaud au coeur !!

Gourmandine me demandait énormément de temps et d'énergie auparavant.
Moi en cuisine, mon mari aux photos...
Nous avons professionnellement tous deux eu des changements : reprise de mon boulot d'enseignante après mon congé parental, changement de profession pour mon mari qui du coup est peu disponible pour assouvir sa passion de la photo.
Et puis une grosse partie du temps que je consacrais à Gourmandine est maintenant exclusivement dédié à mes enfants, à mon mari, MA petite famille...
Mais j'avoue que Gourmandine me manque parfois et j'y pense avec un petit pincement au coeur...

Forte de tous vos témoignages, une petite flamme vacille à nouveau et ce soir j'ai envie de dire...pourquoi pas ne pas revenir à Gourmandine...
Peut-être sous une autre forme, peut-être avec des plublications moins régulières, peut-être avec des recettes plus simples....je l'ignore encore...

Vos témoignages d'amitié me vont droit au coeur. Mon petit cerveau en ébullition, va cogiter pour vous proposer si possible rapidement un nouveau sousbresseau à mon modeste petit blog !

A très vite !

mardi 22 octobre 2013

Gâteau arc-en-ciel

Me revoici avec une recette qui n'est pas de moi mais qui a beaucoup plue pour les 5 ans de ma puce ! 
J'ai réalisé exactement la même recette que chez Rose And Cook , la mousse de poire en moins. 

J'ai utilisé des colorants naturels, certains n'étaient d'ailleurs pas assez vif à mon goût mais comme c'était une première, je n'ai pas osé y aller de façon trop lourde. Si vous utilisez donc ce type de colorant n'hésitez pas à en mettre ! Les mélanges de couleurs sont aussi possibles sans aucun problème.

Ma fille voulait du chocolat donc j'ai garni chaque couche avec un peu d'une pâte-chocolatée-bourrée-d'huile-de-palme faute de temps, mais c'était très bon. 

Voici donc une photo de l'extérieur, puis une de l'intérieure (beaucoup moins jolie, la faute à la chaleur de la pièce et aux petits gourmands qui se sont jetés sur le gâteau sitôt déposé sur la table !).
Il n'en est pas resté une miette !!!